Cette étude rétrospective a été réalisée à Abidjan au SERPENTARIUM de lInstitut Pasteur dADIOPODOUME et dans les services de réanimation des CHU de Cocody et Treichville de janvier 2001 à avril 2003. Lobjectif était de décrire les principales espèces ophidiennes dAbidjan et la prise en charge des cas de morsures de serpents diagnostiqués. Nous avons relevé les faits suivants: Au plan herpétologique, les serpents offrent des caractères externes qui permettent de faire leur identification;les espèces observées en dehors de Naja nigricollis et de Python reguis sont celles des régions du sud forestier. A Abidjan, les colubridés et Naja nigricollis ont été les plus observées; les autres genres notamment Atractaspis, Bitis, Causus, Python et Dendroaspis y sont représentés. La proportion de genre à morsures bénignes pour lhomme à Abidjan est la plus importante. Parmi les espèces reconnues dangereuses, des spécimens à venin hautement toxique dont ont été récoltés. Au plan clinique, la plupart des morsures de serpents saccompagne dune symptomatologie bénigne qui cède au traitement symptomatique au bout de 72 heures.

Pharmacien chercheur. Responsable de l'étude des serpents et de l'expérimentation des venins. Enseignant vacataire à l'université félix houphouet boigny d'Abidjan (côte d'Ivoire). Chargé du cours de venimologie.